Dévoilement stèle Emile Pardé à l’IRBA

Dévoilement stèle Emile Pardé à l’IRBA

UNC ESSONNE 

Le 30 septembre, la directrice de l’IRBA, la pharmacienne générale Haude Tymen, le pharmacien en chef des services Frédéric Dorandieu ont invité de nombreuses personnalités du département dont le sous-préfet de l’arrondissement de Palaiseau, le maire de  Plessis pâté et le DMD adjoint au dévoilement de la stèle commémorant le sacrifice du médecin lieutenant Emile PARDÉ.  

L’UNC Essonne était représentée par Clifford Giblin vice-président départemental. II était accompagné de V. Benoit vice-président, R. Fougeray porte-drapeau de l’UNC Limours, de M. Chipault UNC Etampes et président départemental des médaillés militaires et de Michel Charon porte-drapeau de l’UNC Longpont. 

 

Le docteur Émile, Maurice, Pardé est né le 12 septembre 1920 à Beaumont-de-Perthuis (Vaucluse),. Elève du lycée Champollion, puis étudiant à la faculté de médecine de Grenoble en 1938. Brillant, Émile Pardé est reçu en 1942 simultanément au concours : santé navale et santé militaire. Son choix se porte sur l’école de santé navale et coloniale de Bordeaux avec le grade de sous-lieutenant. Après deux années de scolarité, en juin 44, Il rejoignit le Maquis de l’Oisans, secteur 1 de l’AS-Isère.. Le Capitaine Lespiau dit Lanvin, chef du maquis de l’Oisans, l’affectera d’abord au Poste de Secours avancé de Séchilienne avec mission de le rendre opérationnel, puis le 30 juillet 1944 au Poste de Secours Ambulance n°3 du Groupe Mobile N°3 à La Morte ; il sera alors aux ordres du lieutenant Maurice Boyer alias Porte. Le groupe mobile numéro trois est globalement composé de jeunes résistants, de maquisards et maquisards étudiants de Grenoble et de la région. Deux femmes font office d’infirmière. 

Après les combats de Vassieux en Vercors, les troupes de la 157 ème division alpine allemande, supérieures en nombre et dotées d’un appui aérien conséquent eurent pour mission d’anéantir le maquis de l’Oisons. Lors des combats au lieu-dit « le lac du Poursolet », Le 13 août 1944 le Lt Pardé, gravement blessé, est fait prisonnier et sauvagement exécuté par l’ennemi. 

Par décision du ministre de la défense désormais, l’hôpital militaire de la Tronche prenait l’appellation d’hôpital Emile Pardé. Ce baptême est marqué le 14 mai 1982 par le dévoilement d’une stèle en granit comportant en son centre un médaillon en bronze et une épitaphe 

En septembre 1993, l’Hôpital Militaire Emile Pardé prend l’appellation de Centre de Recherche du service de Santé des armées Emile Pardé, avec le dévoilement d’une stèle en marbre rose placé à l’entrée du centre.  

Malheureusement, en novembre 2017, ce centre a été déclaré inutile au service de santé des armées donc fermé et vendu à un promoteur. 

 « L’Association des Anciens de la Porte du Maquis de l’Oisans » avec l’aide des autorités militaires et du DMD de l’Isère, a pu sauver ces monuments de la décharge publique. 

L’une des stèles, celle en marbre rose qui avait été inaugurée en 1993, a désormais trouvé une place d’honneur au Poste militaire de montagne du 7ème RMAT à l’Alpe du Grand Serre, non loin du lieu où Emile Pardé trouvait une mort tragique le 13 août 1944. 

Celle en granit, bloc de 6 tonnes, a trouvé une place d’honneur au sein de l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées à Brétigny-sur-Orge. 

A cette occasion, en ce jour du 30 septembre 2022, sous les ordres de la générale Tymen, la cérémonie a débuté par une prise d’armes, d’une remise de récompenses dont une légion d’honneur puis l’ensemble des participants s’est rendu devant la stèle recouvert du drapeau tricolore.  

La nièce d’Emile pardi, nous a retracé brièvement la vie et le parcours de valeureux résistant. 

Puis ce fut le dévoilement de la stèle par la générale et le chef des services de l’institut de recherche suivi d’un dépôt de gerbe, de la minute de recueillement, d’une vibrante marseillaise reprise à cappella par l’assistance. 

La chorale de l’institut nous a chanté le chant des partisans.
Ce fut une belle et émouvante cérémonie, clôturée par un cocktail déjeunatoire 

                                                                                                 Clifford GIBLIN 

Vice-président l’UNC 91